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Des formations et des animations à distance
Au vu de la crise sanitaire que nous traversons, nous avons développé des formations et des animations à distance.
En plus du catalogue initial des modules liés à l’éducation aux médias, disponible sur notre site, nous proposons des formations volontaires afin de guider les enseignants qui le souhaitent à la prise en main d’outils numériques* pour construire leurs scénarios pédagogiques.
Ces formations sont proposées en plusieurs modules de courte durée, offrant la possibilité d’une expérimentation entre les différents moments de formation.
Les modalités pratiques sont à négocier avec le C.A.V. Liège, elles sont toujours construites en collaboration avec l’enseignant ou l’animateur qui en fait la demande. Le contenu et la durée sont modulables en fonction du public, du projet pédagogique de l’enseignant ou de l’animateur, etc.
Le secteur production du C.A.V. Liège est aussi susceptible de construire et de réaliser des didacticiels vidéos qui peuvent se révéler intéressant dans la mise en place d’un enseignement à distance.
*Les outils numériques mis en avant par le C.A.V. Liège sont dans la mesure du possible des outils libres et/ou n’étant pas exclusivement issus de services commerciaux dont le modèle économique est basé sur la collecte, l’exploitation et la vente de données personnelles.
Linda Doria & Marc Malcourant
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Le C.A.V. Liège a la tête dans les nuages
Bonne nouvelle, depuis le 14 janvier 2021, le C.A.V. Liège a la tête dans les nuages et pas n’importe lesquels, ces nuages appartiennent à Nextcloud. En effet, nous avons profité d’une grosse mise à jour de notre serveur pour y installer Nextcloud comme plateforme de gestion de nos documents en ligne et pour permettre le travail collaboratif de notre équipe. |
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Nextcloud est un logiciel libre de collaboration de contenus qui offre une large palette de fonctionnalités comparables à celles d'Office 365, de Google Gsuite ou encore de Dropbox. Il nous permet un partage aisé de nos documents, une collaboration en ligne sur ceux-ci, une discussion par visioconférence, ou encore le partage de nos agendas. De plus, il nous est possible de télécharger beaucoup d’autres applications via un store intégré à la plateforme (allant de la carte mentale, à la carte géographique en passant par un gestionnaire de mot de passe, de contacts ou encore de courrier électronique).
Etant open source, ce logiciel permet d’être installé sur notre propre serveur et de garder ainsi nos données sous contrôle. La possibilité d’en lire le code source, nous garantit en outre qu’il n’y a pas de portes dérobées et que nos données ne seront pas « exploitées » par des tiers.
En optant ainsi pour cette puissante et efficace alternative aux services qu’ « offrent » les GAFAM, nous souhaitons non seulement bénéficier d’un espace sécurisé pour nos contenus mais aussi et surtout être en cohérence avec notre volonté d’éduquer à un usage critique et éthique des outils numériques.
En effet, pour toutes les raisons mises en évidence et développées dans notre article Fais GAFAMes datas etcetera, nous pensons que l’emploi d’outils numériques issus de services commerciaux dont le modèle économique est essentiellement basé sur la collecte, l’exploitation et la vente de données personnelles n’est pas une solution adéquate et appropriée pour l’enseignement. Et cela d’autant plus lorsque ces services émanent des géants du numérique américains (cf. L’invalidation du Privacy Shield par la CJUE).
En adéquation avec les valeurs promues dans l’enseignement en FWB, nous pensons que l’usage du numérique à l’école doit servir les objectifs généraux de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire du décret Missions, dans le but notamment de « préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d’une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures ; assurer à tous les élèves des chances égales d’émancipation sociale». Ces objectifs semblent difficilement atteignables si l’on ne questionne pas et l’on ne fait pas se questionner les élèves au sujet des technologies de l’information et de la communication que l’école emploie (TICE). Cette posture de mise en question des outils TICE est propre à l’Education aux médias. C’est cette posture que nous souhaitons développer au C.A.V. Liège.
Parmi les nouvelles activités que nous ambitionnons de mener pour développer cette posture, nous souhaitons :
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partir le plus possible de logiciels libres et/ou ouverts qui, grâce à leur transparence, permettent d’être étudiés, questionnés, utilisés, copiés, modifiés, redistribués librement,
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éduquer aux communs de la connaissance, à travers notamment des ateliers de participation à Wikipédia,
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éduquer à la culture numérique, aux technologies numériques, à ses modèles économiques, à ses enjeux… Histoire à suivre…
Linda Doria
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Bonne année 2021 !
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